Ouvrir un camping : que faut-il savoir avant de se lancer ?

Ouvrir un camping contribue à la cohésion sociale ou professionnelle et à la préservation de l’environnement. En effet, le camping, également désigné campisme, est à la fois une destination touristique et une activité touristique dans le but de s’aventurer au même emplacement sous un camping car ou caravane ou autocaravane ou clip car ou tente.

Les différents motifs d’ouverture d’un camping

Déjà, le fait d’ouvrir un camping constitue à la fois un projet intéressant et rentable. En effet, ce projet promeut un style de vie éco-responsable. Ensuite, c’est un projet qui pouvant recevoir différents types de campeurs dans différents âges et sexualité. A savoir les groupes familiaux, les vacanciers, les retraités, les étudiants, le team building, les amoureux de la vie en pleine nature, les cercles amicaux, les couples, etc. Puis, cela permet également d’optimiser un camping existant ou voire même de créer de nouveau camping écologique. Les clients pouvant même s’installer dans du camping naturiste ou dans un camping sauvage…

D’emblée, le souhait d’ouvrir un camping tient compte de l’étude de la rentabilité, l’état du marché, la sauvegarde de l’environnement, la promotion du secteur touristique qui demeure toujours un investissement en plein essor, la passion et entre autre.

Les formalités légales pour ouvrir un camping

Dans le cadre de la procédure d’ouverture d’un camping pour recevoir un nombre de campeur, l’exploitant du terrain de camping doit suivre et respecter certaines formalités et règles. Notamment, la publication des informations relatifs aux conditions tarifaires, la conformité aux normes sanitaires (telles que le recyclage et collecte des déchets, la gestion des eaux usées, etc.), le respect des décisions préfectorales relatives à la date d’ouverture, la perception et acquittement de la taxe de séjour, la clarification des consignes de sécurité et entre autre…

Les différents préliminaires pour ouvrir un camping

En général, il existe différentes formalités à remplir et de textes applicables à bien respecter avant de pouvoir ouvrir un camping.

De prime abord, vous allez devoir choisir entre le camping aménagé ou le camping déclaré ou le camping saisonnier. En effet, le camping aménagé comporte au minimum 6 emplacements pour pouvoir ainsi recevoir 20 campeurs (de passage ou résidentiel) au minimum. En revanche, un camping déclaré possède au maximum 6 hébergements pour ainsi accueillir 30 campeurs au maximum. Et le camping saisonnier peut s’installer dans un terrain classé aire naturelle, d’une superficie de 1 hectare au maximum, pour accueillir de nombreux campeurs dans plus de 25 emplacements dédiés aux autocaravanes ou caravanes ou tentes.

Ensuite, l’exploitant d’un camping aménagé doit solliciter un permis d’aménager en remplissant le formulaire Cerfa numéro 13409-06. Par contre, pour le cas du camping déclaré, une déclaration faite auprès de la municipalité territorialement compétente à travers le formulaire Cerfa numéro 13409-06 suffit. Puis, l’exploitant doit définir au préalable son emplacement. Pour ce faire, il va falloir bien tenir compte des critères suivants : les restrictions d’ordre légal prévues par le code de l’urbanisme (bord de mer ou site protégé ou autre), les restrictions d’ordre réglementaire ou municipal et l’étude de marche pour observer la concurrence loyale.

Aussi, il faut savoir varier les prestations offertes en fonction du type de campeur (mineur ou majeur, solo ou en couple, famille ou amis, etc.), des services et infrastructures (miniclub ou espace de jeux ou pataugeoire ou résidence mobile de loisir ou spa ou autre) proposés. En France, tout exploitant sera prié de le faire classer par un organisme habilité par le Cofrac. Par ailleurs, il faut également envisager au préalable le choix de sa forme juridique à enregistrer auprès du RCS. En effet, ce choix est fonction du type de projet, du nombre des associés ou salariés et le niveau des investissements. A savoir : la micro entreprise ou la société unipersonnelle (EURL, SASU) ou la SARL ou voire même la SAS…